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La Maison Bakhita tient son nom de Sainte Joséphine Bakhita (1869-1947).
D'origine soudanaise, elle a été successivement esclave, domestique, religieuse et sainte.
Née au Soudan dans la région du Darfour en 1869, Joséphine Bakhita est enlevée à 7 ans aux abords de son village. Les marchands d'esclaves la vendent sur les marchés à un général turc où elle subit des traitements inhumains. Elle est vendue en 1883 à 14 ans au Consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani. En 1885, lorsque le consul rentre en Italie, elle le supplie de rentrer avec lui, ce qu'il accepte. Affranchie à la suite d'un procès à Venise en 1889, elle découvre le Christ et demande à entrer dans les ordres.
Le 9 janvier 1890, elle est baptisée par l'archevêque de Venise, le Cardinal Domenico Agostino et reçoit la confirmation. Le 8 décembre 1896, elle prononce ses vœux dans la Congrégation des Sœur Canossiennes.
Elle devient religieuse à Venise chez les Filles de la Charité, passe le reste de sa vie dans le Christ à Schio, au pays de Vicence, en subvenant aux besoins de tous. Elle y meurt en 1947. Elle est canonisée en 2000 par le pape Jean-Paul II et elle est fêtée le 8 février, la Journée mondiale de prière contre la traite humaine.
Reconnaissant dans la personne souffrante du Christ la personne souffrante qu'elle a elle-même été, Sainte Joséphine Bakhita s'est laissée regarder par le Christ et n'a cessé de le chercher, bénéficiant de médiateurs sur son chemin et accueillant chacun sans jugement.
Passée de l’humiliation de l’esclavage à une vie donnée, figure d’espérance et de réconciliation, elle n’a cessé de promouvoir la dignité de chacun. Elle est une figure inspirante pour toutes les personnes qui vivent des situations d'exil et de déracinement. C'est la première sainte du continent africain.
La vie de Sainte Joséphine Bakhita en images
Attention : certains passages peuvent être durs pour les plus jeunes ou les plus sensibles.
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